

Bonjour à tous !
Je reviens du cinéma. Par le blog de Ginieland, Divine Marilyn, j’avais appris qu’on passait « Poupoupidou ». J’avais lu le sujet, je m’étais dit « Tiens, ça a l’air original » et j’avais vu que c’était avec Jean Paul Rouve, que j’aime beaucoup.
Donc, ma curiosité m’a emmenée voir ce film.
Et je suis ressortie de la salle 2h après en me disant : « Waouh. » Waouh, waouh, waouh. Génial. Génial. Génial.
C’est très bien construit, très bien fait, de belles photos, le jeu de Rouve évidemment impeccable et une petite Sophie Quinton (pour ma part, je ne la connaissais pas) mignone et fraîche et qui a le mérite de ne pas tomber dans la caricature de notre Marilyn. En commun avec elle, hormis la couleur des cheveux, elle a l’innocence, la douceur et la candeur. Et à part une scène (où elle chante), elle n’essaie pas de « se la jouer » façon Marilyn si bien qu’elle est très naturelle et qu’en la voyant tout au long du film, on se dit « Tiens, Marilyn aurait pu être comme ça ».
Les premières minutes du film ? Jean Paul Rouve arrive à Mouthe, dans le Doubs, petite ville du bout du monde, en hiver, sous la neige, pour un héritage (dont il apprend finalement qu’il n’aura rien). En repartant, il voit une ambulance, un brancart avec un corps dont il aperçoit les cheveux blonds, des gens qui pleurent. Le lendemain, en se réveillant dans la chambre d’hôtel et en mettant les infos locales, il apprend que la morte est la star locale, l’égérie d’une marque de fromage fabriqué dans le Jura. Et il va s’avérer que la vie de cette starlette va comporter de troublantes similitudes avec celle de Marilyn, à commencer par sa mort qu’on fait passer pour un suicide et qui, en fait, est pour le moins bizzare.
Jean Paul Rouve, écrivain prostré devant « la page blanche » va alors s’interresser à cette mort étrange et à la victime. Et rester à Mouthes plus plongtemps que prévu. Et vivre une sacrée aventure.
On oscille pendant 2 heures entre rires et émotion.
Si vous ne l’avez pas encore vu, vous pouvez y courrir ! vous ne verrez en aucun cas une blondasse qui essaye desespérement de ressembler à notre Marilyn avec des cheveux platine, une bouche rouge-vulgaire et une voix qui sussure. Non, vous verrez une jeune femme douce, pleine de rêves, un peu perdue parfois, et qui voulait juste vivre et être aimée.
Bien sûr ce n’est pas en 2h que l’on peut aborder tous les thèmes. Mais il n’en reste pas moins un joli film qui permet de passer un très bon moment moment et qui nous interpelle.
Allez-y et dites moi ce que vous en pensez !
A bientôt,
L.